Caroline Baldwin reçoit un colis pour Robert Louis, son grand-père... mort cinq ans plus tôt. C'est le livre de Roseline Trembleur, qui fut la maîtresse de Louis, cinquante ans auparavant. Caroline se rend donc à Ivulvik, dans le grand nord canadien, où réside Roseline, pour lui apprendre la mort de Robert, et aussi, avoir quelques explications sur le passé de ce grand-père révélé par ce livre... Là, sur place, elle tombe en pleine agitation : on doit démonter entièrement le village, menacé par la fonte du permafrost, pour le reconstruire 200 kilomètres plus au sud. Les anciens villageois ne veulent rien savoir et résistent. Mais ils n'ont pas trop envie non plus qu'une étrangère regarde de trop près leurs petites affaires nocturnes, et ils enferment à chaque nuit la jeune détective dans sa chambre, ce qui n'est évidemment pas pour trop lui plaire...
Les histoires dans lesquelles Caroline Baldwin se trouve embarquée, de gré ou de force, ont très souvent une touche humaine, et c'est particulièrement vrai dans ce tome. En se penchant sur son passé, la jeune femme va découvrir ce que les notions d'amitiés, de solidarité, de fraternité et même de peuple, peuvent amener à faire à l'ensemble d'une petite communauté. André Taymans n'oublie pas non plus d'ancrer son récit dans une réalité très concrète, celle du réchauffement climatique, qui est autre chose qu'une vue de l'esprit dans certaines parties du monde. Avec son style très ligne claire, il signe là un treizième tome très réussi, mettant en scène une femme détective nettement plus moderne que le premier regard ne laisse le supposer.
Les histoires dans lesquelles Caroline Baldwin se trouve embarquée, de gré ou de force, ont très souvent une touche humaine, et c'est particulièrement vrai dans ce tome. En se penchant sur son passé, la jeune femme va découvrir ce que les notions d'amitiés, de solidarité, de fraternité et même de peuple, peuvent amener à faire à l'ensemble d'une petite communauté. André Taymans n'oublie pas non plus d'ancrer son récit dans une réalité très concrète, celle du réchauffement climatique, qui est autre chose qu'une vue de l'esprit dans certaines parties du monde. Avec son style très ligne claire, il signe là un treizième tome très réussi, mettant en scène une femme détective nettement plus moderne que le premier regard ne laisse le supposer.
Caroline Baldwin, tome 13 – La Nuit du grand marcheur
Scénario et dessin André Taymans
Casterman, 2007 – Collection Ligne Rouge – 48 pages couleur – 9,80 €
[Chronique parue dans l'Ours Polar n°45/46, juin 2008]
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