Sur un énième et douloureux épisode d'une vie qui les malmène durement, trois jeunes filles plaquent famille, lycée et partent à l'aventure. Elles trouvent refuge dans la maison du grand-père de l'une d'entre elles, en pleine campagne. Là, elles s'organisent, en surveillant la venue – évidente – des gendarmes. Une visite qu'elles déjouent facilement, et après laquelle elles peuvent enfin goûter à une liberté qu'elles ne semblent avoir jamais connue. Mais elles ne sont pas seules dans ce qui ressemble pour elles à un petit coin de paradis : Vincent, débile léger, vit non loin avec sa tante acariâtre et dominatrice. Et un autre homme vit en solitaire dans les parages : David, un peintre aux manières discrètes, qui semble attendre éternellement le retour de sa fille disparue 8 ans auparavant...
Dans cette première partie d'une histoire qui prend son temps, Makyo a voulu écrire un récit sur la douleur de l'absence, celle née de la disparition d'êtres les plus proches. Il y a injecté le thème de la fugue, personnalisé par ses trois lycéennes qui quittent brutalement tout pour un ailleurs forcément meilleur. Le résultat est un album emprunt d'une douceur et d'une mélancolie diffuses, sous lesquelles d'autres émotions, beaucoup plus violentes, semblent prêtes à jaillir. Les couleurs directes de Sicomoro rendent tout cela presque palpable, impression renforcée par un dessin très réaliste. Ce premier opus laisse présager une conclusion nettement moins appaisée dans le second volume à venir de ce thriller psychologique.
La Porte au ciel – Première partieDans cette première partie d'une histoire qui prend son temps, Makyo a voulu écrire un récit sur la douleur de l'absence, celle née de la disparition d'êtres les plus proches. Il y a injecté le thème de la fugue, personnalisé par ses trois lycéennes qui quittent brutalement tout pour un ailleurs forcément meilleur. Le résultat est un album emprunt d'une douceur et d'une mélancolie diffuses, sous lesquelles d'autres émotions, beaucoup plus violentes, semblent prêtes à jaillir. Les couleurs directes de Sicomoro rendent tout cela presque palpable, impression renforcée par un dessin très réaliste. Ce premier opus laisse présager une conclusion nettement moins appaisée dans le second volume à venir de ce thriller psychologique.
Scénario de Makyo et dessin d'Eugenio Sicomoro
Dupuis, 2008 - 56 p. couleur - Collection Aire Libre - 14 €
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