Trias, dernier arrivé des douze Janitores, ces agents super secrets au service du Vatican (cf tome 1), atterrit à Zurich pour servir de garde du corps à deux ecclésiastiques haut placés au Saint Siège. Direction Davos, où sa vraie mission est d'avoir un oeil sur les tractations secrètes qui peuvent se dérouler dans le dos de Rome, en marge du désormais célèbre forum économique. A peine le sommet est-il commencé que l'armée suisse interrompt le premier séminaire boursier et apporte de terribles nouvelles : des missiles nucléaires tombent aux quatre coins de la planète et la troisième guerre mondiale est en marche. Obéissant à son gouvernement, l'armée a coupé toutes les communications entre l'hôtel où sont réunis les éminences grises des marchés financiers pour mieux les protéger. Le nouveau Janitor ne compte pas attendre tranquillement que la situation s'apaise et trouve le moyen d'échapper à la vigilance des militaires.
Après un premier tome étonnant, la conclusion de ce scénario atypique n'en est pas moins originale et cette histoire de services secrets à la solde du Vatican tient la route jusqu'au bout. Le personnage de Vince – alias Trias, le Janitor – a une force intérieure qui lui permet de renverser les montagnes et Boucq en a fait un agent très spécial, compromis entre l'homme d'action à la forme olympique et l'homme d'introspection aux silences éloquents. Homme très attachant, il reste à espérer que le Janitor vive d'autres missions ici-bas, ne serait-ce que pour éclairer les quelques zones d'ombre du passé de Trias. Et côté scénario, Sente est visiblement très à l'aise avec la géo-politique, ce qui se ressent dans le dessin de Boucq qui réussit à recréer des ambiances digne de l'excellent « Bouche du diable ».
Après un premier tome étonnant, la conclusion de ce scénario atypique n'en est pas moins originale et cette histoire de services secrets à la solde du Vatican tient la route jusqu'au bout. Le personnage de Vince – alias Trias, le Janitor – a une force intérieure qui lui permet de renverser les montagnes et Boucq en a fait un agent très spécial, compromis entre l'homme d'action à la forme olympique et l'homme d'introspection aux silences éloquents. Homme très attachant, il reste à espérer que le Janitor vive d'autres missions ici-bas, ne serait-ce que pour éclairer les quelques zones d'ombre du passé de Trias. Et côté scénario, Sente est visiblement très à l'aise avec la géo-politique, ce qui se ressent dans le dessin de Boucq qui réussit à recréer des ambiances digne de l'excellent « Bouche du diable ».
Le Janitor, tome 2 - Week end à Davos
Scénario Yves Sente et dessin François Boucq
Dargaud, 2007 – 48 pages couleur - 13 €
[Chronique parue dans l'Ours Polar n°45/46, juin 2008]
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