Des hommes assassinés avec auprès d'eux des lettres sur lesquelles sont griffonnées de mystérieuses formules latines, voilà qui a de quoi dérouter la police londonienne, et mettre en rogne le sanguin inspecteur Bratton. C'est le docteur Watson, qui officie comme légiste auprès des forces de l'ordre, qui suggère à Bratton de faire appel à un consultant un peu spécial, un jeune détective un peu fantasque, un certain Sherlock Holmes. Une fois en piste, celui-ci éclaire très vite la police sur un modèle bien précis selon lequel ont été perpétrés les assassinats...
...et je n'en dirais pas plus sur l'intrigue, assez prenante, au risque de gâcher le plaisir de lecture. Dans cette version comics de Holmes, si Watson reste le narrateur des aventures de son jeune ami, le docteur est surtout le personnage principal de ce premier tome. Les auteurs ont aussi choisi de faire du célèbre Lestrade un inspecteur plutôt discret, sous les ordres du tonitruant Bratton. . Lestrade est en retrait, tellement en retrait d'ailleurs qu'il est se fond même presque dans l'anonymat des policemen qu'il encadre, partageant leur uniforme, au point qu'on peine à l'identifier à sa première apparition. De Holmes, Betty et Indro ont fait un détective encore inconnu du public, qui tient ses connaissances de cours qu'il suit à peine, et qui apprend à se battre avec une fougue insoupçonnée. Un apprentissage qui fait de lui un personnage autant bagarreur que réfléchi, ce qui donne de belles planches d'action, aux côtés des celles mettant en scène les attendues méthodes de déduction et de réflexion menant à la résolution de l'affaire...Une réplique résume d'ailleurs assez bien l'esprit de cet Holmes des origines :
« Vous supposez que le Docteur Watson et moi-même n'allons pas nous engager dans une forme de violence pour contrecarrer vos plans. Malgré les apparences, j'en suis un adepte. Bien que débutant ».
Un Holmes sans humour british n'aurait pas été tout à fait un Holmes, non ? En tous cas, une version très plaisante, dont il faudra attendre la seconde partie pour connaître le dénouement de cette affaire des « Douze Césars »
« Vous supposez que le Docteur Watson et moi-même n'allons pas nous engager dans une forme de violence pour contrecarrer vos plans. Malgré les apparences, j'en suis un adepte. Bien que débutant ».
Un Holmes sans humour british n'aurait pas été tout à fait un Holmes, non ? En tous cas, une version très plaisante, dont il faudra attendre la seconde partie pour connaître le dénouement de cette affaire des « Douze Césars »
Sherlock Holmes – Les Origines, tome 1
Scénario Scott Betty et dessin Daniel Indro
Soleil, 20101 - 72 pages couleurs – Collection Soleil US Comics
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