Roman, nom de code Mako, est en mission pour un mystérieux employeur, la Boîte Noire. Recruté pour son profil d'ex-agent de la DGSE, il est envoyé, en compagnie d'Ultra, un ancien collègue de la section "les loups", dans un bunker désaffecté, à la recherche d'une puce électronique précieuse. La mission se déroule sans encombre jusqu'à ce qu'Ultra vole la puce, en laissant Mako sur place, dans les vapes, prêt à se laisser cueillir par les services de sécurité des lieux. Cinq ans de prison plus tard, à sa sortie, il retrouve Marie, soeur d'un compagnon de cellule, Roger, qui lui affirme pouvoir retrouver Fia, la femme qui a l'envoyé dans le bunker... et derrière les barreaux. Mais pour arriver jusqu'à celle qui l'a trahi, Mako doit accepter auparavant de mener un casse des plus périlleux, au service de Marie...
Bon récit d'aventures à l'ancienne, avec plan de haut vol pour récupérer un paquet de fric, femmes fatales et coups tordus, dans une ambiance espionnage très fifties. Le scénario de Boris Beuzelin et Lionel Marty est riche en rebondissements et même si tout s'enchaîne un peu trop facilement, il ne faut pas faire la fine bouche : l'ensemble est rythmé par une mise en page dynamique, agrémentée d'idées originales (comme la présentation du casse sous forme de pictogrammes par exemple) et tout cela permet de belles scènes d'action. La palme revient au combat sous-marin, digne d'un 007, ce qui n'étonnera pas les lecteurs de Beuzelin, auteur d'une série - Le Narval - où il déjà montré son goût et son talent pour les profondeurs maritimes. Ajoutons à cela un sens du dialogue bienvenu, des personnages bien campés - en particulier le héros, adepte de Marc-Aurèle et ses "Pensées pour moi-même" qui égrènent le premier tome au fil de l'action. Premier tome, car même si le sous-titre "ça ne sera pas pire avant d'être mieux" n'apparait pas sur la couverture, nul doute qu'on retrouvera l'aventurier-philosophe dans d'autres missions, comme le laisse entendre la toute dernière case de l'album. Et c'est tant mieux, car voici un petit nouveau prometteur dans la longue liste des aventuriers du neuvième art.
Bon récit d'aventures à l'ancienne, avec plan de haut vol pour récupérer un paquet de fric, femmes fatales et coups tordus, dans une ambiance espionnage très fifties. Le scénario de Boris Beuzelin et Lionel Marty est riche en rebondissements et même si tout s'enchaîne un peu trop facilement, il ne faut pas faire la fine bouche : l'ensemble est rythmé par une mise en page dynamique, agrémentée d'idées originales (comme la présentation du casse sous forme de pictogrammes par exemple) et tout cela permet de belles scènes d'action. La palme revient au combat sous-marin, digne d'un 007, ce qui n'étonnera pas les lecteurs de Beuzelin, auteur d'une série - Le Narval - où il déjà montré son goût et son talent pour les profondeurs maritimes. Ajoutons à cela un sens du dialogue bienvenu, des personnages bien campés - en particulier le héros, adepte de Marc-Aurèle et ses "Pensées pour moi-même" qui égrènent le premier tome au fil de l'action. Premier tome, car même si le sous-titre "ça ne sera pas pire avant d'être mieux" n'apparait pas sur la couverture, nul doute qu'on retrouvera l'aventurier-philosophe dans d'autres missions, comme le laisse entendre la toute dernière case de l'album. Et c'est tant mieux, car voici un petit nouveau prometteur dans la longue liste des aventuriers du neuvième art.
Depuis cet album, sorti en octobre 2012, Beuzelin a publié (après "La nuit des chats bottés" en 2006 ) une adaptation réussie du "Carton blême" de Pierre Siniac, avec Oppel au scénario, dans la belle collection Rivages-Casterman Noir. Je vous en reparlerai dans quelques temps, mais en attendant, un petit tour sur son blog Black Luna, vous donnera une petite idée de l'étendue des talents de ce dessinateur.
Mako
Scénario Boris Beuzelin et Lionel Marty - Dessin Boris Beuzelin
Treize Etrange, 2012 - 48 pages couleurs - 13,90 €
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