Daniel, Moira et Romain ont été retenus par le laboratoire Scott-Dumaz pour tester les effets d'un nouvel anxiolytique avant sa mise sur le marché. Tous trois ont des raisons bien à eux de se lancer dans cette expérience qu'il n'ont encore jamais tentée. Le protocole de test est strict et sévère : trois semaines d'isolement au centre du labo, avec batteries d'examen pendant 21 jours. Au bout de l'expérience, 3500 euros attendent les cobayes, mais l'argent suffira-t-il à leur bonheur ? Et surtout : les effets indésirables seront-ils si secondaires que cela ?
Le récit de Tonino Benacquista est construit en trois parties : "Ceci est un médicament", "Effets indésirables" et "Si les symptômes persistent". Pour résumer, avant/pendant l'expérience pour les cinquante premières pages et après celle-ci pour les cinquante suivantes. Dans la première partie, la plus longue;la personnalité du trio de cobayes est dévoilée, leur histoire personnelle, aussi, tout comme leurs motivations profondes, suggérées par des scènes de flashbacks très bien menées graphiquement. Tout se met en place pour la suite, où le lecteur se trouve en observateur de cette nouvelle vie qui démarre pour les trois volontaires, et où il attend avec curiosité - et là, il y a une vraie forme de suspense mis en oeuvre - où tout cela va mener...
Je ne dévoilerai ici rien des effets secondaires en question sous peine de gâcher l'idée-maîtresse du scénariste, mais au moins peut -on dire que c'est une trouvaille vraiment sympa.
"Les Cobayes" n'est pas à proprement parler une attaque frontale des labos pharmaceutiques, mais trouve le moyen de dénoncer leurs pratiques et une certaine irresponsabilité de la part des médecins de tout poil. C'est fait avec une certaine ironie, typique de l'écriture et du style de l'auteur de romans, du raconteur d'histoire qu'est Tonino Benacquista. Cette distance, on la retrouve dans le dessin de Nicolas Barral, sa manière de camper les personnages, en particulier celui de Romain, "obsédé sexuel le plus lamentable du monde". Sa mise en page dynamique achève de faire de cet album une bande dessinée alerte et intelligente.
Les Cobayes
Scénario Tonino Benacquista et dessin Nicolas Barral
Dargaud, 2014 – 96 pages couleur
17,95 €
Le récit de Tonino Benacquista est construit en trois parties : "Ceci est un médicament", "Effets indésirables" et "Si les symptômes persistent". Pour résumer, avant/pendant l'expérience pour les cinquante premières pages et après celle-ci pour les cinquante suivantes. Dans la première partie, la plus longue;la personnalité du trio de cobayes est dévoilée, leur histoire personnelle, aussi, tout comme leurs motivations profondes, suggérées par des scènes de flashbacks très bien menées graphiquement. Tout se met en place pour la suite, où le lecteur se trouve en observateur de cette nouvelle vie qui démarre pour les trois volontaires, et où il attend avec curiosité - et là, il y a une vraie forme de suspense mis en oeuvre - où tout cela va mener...
Je ne dévoilerai ici rien des effets secondaires en question sous peine de gâcher l'idée-maîtresse du scénariste, mais au moins peut -on dire que c'est une trouvaille vraiment sympa.
"Les Cobayes" n'est pas à proprement parler une attaque frontale des labos pharmaceutiques, mais trouve le moyen de dénoncer leurs pratiques et une certaine irresponsabilité de la part des médecins de tout poil. C'est fait avec une certaine ironie, typique de l'écriture et du style de l'auteur de romans, du raconteur d'histoire qu'est Tonino Benacquista. Cette distance, on la retrouve dans le dessin de Nicolas Barral, sa manière de camper les personnages, en particulier celui de Romain, "obsédé sexuel le plus lamentable du monde". Sa mise en page dynamique achève de faire de cet album une bande dessinée alerte et intelligente.
Les Cobayes
Scénario Tonino Benacquista et dessin Nicolas Barral
Dargaud, 2014 – 96 pages couleur
17,95 €
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