Jeremiah et Kurdy s'installent pour la nuit en pleine nature, en lisière de la ville. Ils ont écumé la zone où ils viennent de se poser, à la recherche d'une pierre plate sous laquelle serait caché un papier synonyme de fortune... mais ne l'ont toujours pas trouvé. Il faut dire que Kurdy a hérité du tuyau de la bouche d'un certain Billy, mal en point sur son lit d'hôpital, et que Jérémiah demeure sceptique sur la crédibilité du bon plan. Car sur le papier tant convoité sont censées figurer les indications conduisant tout droit à un paquet de diamants planqués dans la partie inondée de la ville. Les deux amis vont finalement mettre la main sur le précieux document, et commencer à déchiffrer les explications codées qui mènent à la fortune. Mais leur progression est suivie de près par un trio qui les attend pour récupérer les diamants...
Pour cette 30ème aventure de Jérémiah et de son pote Kurdy Malloy dans des Etats-Unis post-apocalyptiques, les voici cette fois confrontés à un curieux peuple lézardiforme et à des ennemis plus normaux, mais nettement plus cupides. Cette chasse au trésor se déroule pratiquement dans un seul endroit, l'immeuble et ses abords menaçant ruine, où sont planqués les diamants. Cela donne à Hermann de dessiner des décors où règnent la ruine et l'inquiétude, véritables et primitives marques de fabrique de la série. Avec, comme d'habitude, les traditionnelles bastons pour la survie des deux héros, qui ont cette fois en plus le plaisir de se coltiner des crocodiles en hors d'oeuvre... Peut-être moins fort côté relations humaines, que les deux derniers opus, ce « Fifty-fifty » n'en demeure pas moins un épisode impeccablement mené, recentré sur les deux personnages phares, et où les dialogues du duo font toujours autant mouche. Jérémiah est à ce jour la plus longue série d'Hermann, et à mon avis, sa meilleure, de celles qui donnent envie de rouvrir les précédents albums une fois le dernier terminé.
Jérémiah, tome 30 – Fifty-fiftyPour cette 30ème aventure de Jérémiah et de son pote Kurdy Malloy dans des Etats-Unis post-apocalyptiques, les voici cette fois confrontés à un curieux peuple lézardiforme et à des ennemis plus normaux, mais nettement plus cupides. Cette chasse au trésor se déroule pratiquement dans un seul endroit, l'immeuble et ses abords menaçant ruine, où sont planqués les diamants. Cela donne à Hermann de dessiner des décors où règnent la ruine et l'inquiétude, véritables et primitives marques de fabrique de la série. Avec, comme d'habitude, les traditionnelles bastons pour la survie des deux héros, qui ont cette fois en plus le plaisir de se coltiner des crocodiles en hors d'oeuvre... Peut-être moins fort côté relations humaines, que les deux derniers opus, ce « Fifty-fifty » n'en demeure pas moins un épisode impeccablement mené, recentré sur les deux personnages phares, et où les dialogues du duo font toujours autant mouche. Jérémiah est à ce jour la plus longue série d'Hermann, et à mon avis, sa meilleure, de celles qui donnent envie de rouvrir les précédents albums une fois le dernier terminé.
Scénario et dessin Hermann
Dupuis, 2011 - 48 pages couleur - 11,95 €
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