On retrouve la timide Blanche là où son enquête sur l’assassinat de sa sœur l’avait conduite : derrière les portes closes du Pompadour, bordel où elle a réussi à se faire embaucher malgré une virginité un peu incongrue en pareil lieu. C’est ce statut un peu étrange – et ses fonctions spéciales réservées à certains clients – qui lui permettront d’avancer pas à pas vers la vérité sur l’identité du meurtrier de sa sœur. Et l’aide de la mystérieuse Mademoiselle Jo ne sera pas de trop quand il s’agira d’affronter les terribles réalités du cachot secret du Pompadour…
Hubert et Kerascouët concluent brillamment leur histoire, en allant jusqu’au bout de cette sordide tranche de vie de la soit-disant « Belle époque ». Le sort réservé aux femmes n’avait rien d’enviable, et la société était faite pour les mâles… C’est sûrement pourquoi le personnage de Blanche évolue franchement dans ce second opus : la naïve et frêle jeune femme s’est endurcie au contact de tous ces comportements à peine humains dont elle est victime ou témoin. La violence qui la saisit fait d’elle une autre femme, qui sera sûrement plus apte à affronter ne société pas encore faite pour le sexe faible. Nous n’en saurons rien puisque la « série » s’arrête avec ce volume, à moins qu’Hubert et Kerascoët ne décident de continuer à nous narrer la suite de la vie de Blanche, une femme moins fragile qu’il n’y paraît. En tous cas, ces deux volumes de Miss Pas Touche ne peuvent laisser indifférents.
Hubert et Kerascouët concluent brillamment leur histoire, en allant jusqu’au bout de cette sordide tranche de vie de la soit-disant « Belle époque ». Le sort réservé aux femmes n’avait rien d’enviable, et la société était faite pour les mâles… C’est sûrement pourquoi le personnage de Blanche évolue franchement dans ce second opus : la naïve et frêle jeune femme s’est endurcie au contact de tous ces comportements à peine humains dont elle est victime ou témoin. La violence qui la saisit fait d’elle une autre femme, qui sera sûrement plus apte à affronter ne société pas encore faite pour le sexe faible. Nous n’en saurons rien puisque la « série » s’arrête avec ce volume, à moins qu’Hubert et Kerascoët ne décident de continuer à nous narrer la suite de la vie de Blanche, une femme moins fragile qu’il n’y paraît. En tous cas, ces deux volumes de Miss Pas Touche ne peuvent laisser indifférents.
Miss Pas Touche, tome 2 - Du sang sur les mains
Scénario Hubert et dessin Kerascoët
Dargaud, 2007. – 48 p. coul – Collection Poisson Pilote – 9,80 €
[Chronique parue dans l'Ours Polar n°42 - Juin 2007]
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