Ivan Varenko, alias Le Fossoyeur, serial killer démasqué par Néro a été arrêté et purge sa peine. Mais le détective ne peut se défaire si facilement de cet homme, comme s'il était fasciné par le tueur. Une fascination entretenue par la lecture du journal intime de Varenko, que Néro s'échine à traduire du russe, et qui le fait entrer un peu plus dans la tête malade du serial killer. Et au moment même où Néro comprend, horrifié, que son ex-petite amie a été victime de cet homme dérangé, il apprend que Varenko va être transféré dans une autre prison. Demandant comme une faveur à suivre le fourgon, Néro assiste à son accident et à la fuite du Fossoyeur. C'est en Russie qu'il retrouvera sa trace, suite à un nouveau meurtre...
Après les grisailles de Brescia du premier tome, place aux neiges et au froid de l'Est. Cette série est surprenante car elle va au-delà de l'histoire attendue lorsqu'un serial killer entre en scène. Comme dans le tome initial, la psychologie occupe une place importante dans le récit, où le personnage principal vit presque une double vie via la lecture d'un journal intime, et ne sachant plus au bout du compte qi est le chasseur et qui est la proie... Captivante jusqu'au bout ce second tome ménage même un final assez inattendu ouvrant d'autres personnages pour ce personnage hors norme. Une des séries les plus originales de la collection, au dessin superbement mis en couleur, une fois de plus.
Nero, tome 2 - Arkhangelsk
Scénario Alex Cripa et dessin Andrea Mutti
Casterman, 2007. – Collection Ligne Rouge – 56 p. coul. – 9,80 €
[Chronique parue dans l'Ours Polar n°43, septembre 2007]
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