Jazz Maynard est de retour à Barcelone, à El Raval, ce quartier qui l'a vu grandir... et qu'il a quitté pour échapper à la carrière toute tracée de délinquant qui lui était promise. Ses premiers pas le ramènent à « la Criolla » : l'endroit a changé de nom, mais des musiciens de jazz s'y produisent toujours et, après une audition qui laisse les patrons pantois, il se fait embaucher comme trompettiste pour le lendemain. Mais le prodige n'a pas le temps de faire étalage de son talent pour les notes : il est enlevé, en compagnie de son ami Téo, par d'aimables porte-flingues qui ont visiblement des dettes à lui faire régler...
Premier épisode d'une « trilogie barcelonaise » Home Sweet Home dresse le portrait d'un anti-héros aussi doué pour les cuivres que pour les coups. On ne sait pour l'instant pas grand chose du mystérieux Maynard, si ce n'est qu'il est dur au mal, et qu'il peut être rangé dans la catégorie des « hard boiled dicks », ce qui est assez surprenant, car il n'a à priori pas la carrure de l'emploi, avec son visage émacié et sa silhouette filiforme. Le dessin de Roger est d'ailleurs tout à fait original, en particulier dans cette façon de dessiner des corps noueux, tendus, à la limite de la déchirure pour certains. Plein de punch, le scénario de Raule regorge de scènes d'actions digne des meilleurs polars des salles obscures et ce duo d'espagnols est une vraie découverte. Ne vous fiez surtout pas à la couverture et au mot « jazz » : la bande-son qui accompagne cet album est plutôt sur un tempo binaire. La Note Bleue, c'est pour Barney, les bleus, c'est pour Maynard.
Premier épisode d'une « trilogie barcelonaise » Home Sweet Home dresse le portrait d'un anti-héros aussi doué pour les cuivres que pour les coups. On ne sait pour l'instant pas grand chose du mystérieux Maynard, si ce n'est qu'il est dur au mal, et qu'il peut être rangé dans la catégorie des « hard boiled dicks », ce qui est assez surprenant, car il n'a à priori pas la carrure de l'emploi, avec son visage émacié et sa silhouette filiforme. Le dessin de Roger est d'ailleurs tout à fait original, en particulier dans cette façon de dessiner des corps noueux, tendus, à la limite de la déchirure pour certains. Plein de punch, le scénario de Raule regorge de scènes d'actions digne des meilleurs polars des salles obscures et ce duo d'espagnols est une vraie découverte. Ne vous fiez surtout pas à la couverture et au mot « jazz » : la bande-son qui accompagne cet album est plutôt sur un tempo binaire. La Note Bleue, c'est pour Barney, les bleus, c'est pour Maynard.
Jazz Maynard, tome 1 - Home sweet home
Scénario Raule et dessin Roger Ibanez
Dargaud, 2007 – 48 p. coul. – 13 €
[Chronique parue dans l'Ours Polar n°43, septembre 2007]
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