Harold Wimberfeld Clifton a beau être sujet de sa gracieuse Majesté et un digne représentant du flegme britanique, quand on lui emboutit son coupé Mg adoré, il rue dans les brancards. Surtout quand il s’aperçoit, en reprenant connaissance, de la disparition de sa passagère, la charmante Jade. Mobilisant aussitôt la quasi-totalité des forces du Royaume, il se lance à la recherche de son amie, finalement aidé par une seule personne, un mystérieux médecin qui prétend venir tout droit de 1912. D’abord incrédule, Clifton est finalement projeté au début du 20ème siècle, en compagnie de celui qui n’est autre que le fidèle assistant de Sherlock Holmes. Et c’est avec le brio qu’on lui connaît – et l’apport stratégique de Baden-Powell himself - que le fringuant colonel, alias Héron Mélomane, va finir par avoir raison des kidnappeurs…
C’est un plaisir de retrouver ce personnage imaginé par Macherot dès 1959, et qui est passé de mains en mains sans jamais vraiment perdre ce qui faisait tout son charme dès les origines de la série : un mélange d’aventures et d’humour dans une Angleterre « typique ». Le scénario de De Groot accentue cette impression puisqu’il fait faire un bon dans le temps à son héros et le confronte à un Londres des années 10, pour un résultat assez réussi, au niveau choc des époques : les dialogues entre Clifton et le docteur Watson, qui ne cesse de le reprendre pour son vocabulaire inapproprié, sont souvent drôles, tout comme les jeux de mots sur les noms propres parsemés tout au long de l’album (une mention pour « l’impasse Perhémanck »). Michel Rodrigue, qui a repris le dessin depuis trois albums reste fidèle à la ligne graphique de la collection. Il pourra même vous dessiner VOUS lecteur de cette chronique (yes, you !) dans la prochaine aventure, si vous prenez la peine de rechercher les indices distillés tout au long de l’album et participez au concours lancé par l’éditeur pour célébrer ce vingtième aventure… Allez, cela ne vous tente pas de devenir immortel, et de rouler à gauche ?
C’est un plaisir de retrouver ce personnage imaginé par Macherot dès 1959, et qui est passé de mains en mains sans jamais vraiment perdre ce qui faisait tout son charme dès les origines de la série : un mélange d’aventures et d’humour dans une Angleterre « typique ». Le scénario de De Groot accentue cette impression puisqu’il fait faire un bon dans le temps à son héros et le confronte à un Londres des années 10, pour un résultat assez réussi, au niveau choc des époques : les dialogues entre Clifton et le docteur Watson, qui ne cesse de le reprendre pour son vocabulaire inapproprié, sont souvent drôles, tout comme les jeux de mots sur les noms propres parsemés tout au long de l’album (une mention pour « l’impasse Perhémanck »). Michel Rodrigue, qui a repris le dessin depuis trois albums reste fidèle à la ligne graphique de la collection. Il pourra même vous dessiner VOUS lecteur de cette chronique (yes, you !) dans la prochaine aventure, si vous prenez la peine de rechercher les indices distillés tout au long de l’album et participez au concours lancé par l’éditeur pour célébrer ce vingtième aventure… Allez, cela ne vous tente pas de devenir immortel, et de rouler à gauche ?
Clifton, tome 20 - Elémentaire, mon cher Clifton !
Scénario Bob de Groot et dessin Michel Rodrigue
Le Lombard, 2006 – 48 p. coul - 8,70 €
[Chronique parue dans l'Ours Polar n°40, décembre 2006]
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