« La chanson douce » est un tueur en série d’un genre un peu spécial : il laisse une poupée chantante dans les bras des femmes qu’il martyrise. Celles-ci sont choisies en raison de leur grande beauté, fatale pour elles puisque «la chanson douce » n’a jamais laissé aucune survivante… jusqu’à cette dernière victime, Patsy, qui a réussi à lui échapper. Mais la jeune femme, défigurée et enfermée dans sa douleur, refuse de parler et de donner la moindre piste à la police. Le FBI décide alors de faire appel à Makabi pour essayer de débloquer la situation. Ce dernier accepte, tout comme il finit par céder à l’amicale pression de son ami La Bianca, qui le verrait bien quitter ses fonctions de directeur financier du FBI et devenir enfin un véritable agent du Bureau. Mais pour cela, Makabi doit faire ses classes au centre de formation des agents de Quantico, et là, il comprend vite qu’il n’est pas le bienvenu. Entre sa mission pour renouer le contact avec Patsy et les brimades du centre, Makabi va vite s’apercevoir que la vie n’est pas une chanson douce…
Deuxième cycle pour Makabi, pour lequel Brunschwig a construit une intrigue à plusieurs niveaux. Alors que la toile de fond est la traque d’un serial killer (dont la personnalité est assez bien trouvée et laisse présager une partie enquête assez captivante), le récit s’attache aussi au personnage de Makabi, entre dans les méandres de ses réflexions et revient sur ce sentiment d’injustice à son encontre qu’il endure depuis sa jeunesse. La construction par flashbacks successifs participe à ce tourbillon qui semble emporter Makabi à la fois vers la réussite – avec la victime du tueur – et l’échec – avec ses collègues du centre de formation. Encore un début dont la suite promet d’être intéressante, avec en tous cas, un « héros » assez ordinaire, mais plus complexe que ses congénères.
Deuxième cycle pour Makabi, pour lequel Brunschwig a construit une intrigue à plusieurs niveaux. Alors que la toile de fond est la traque d’un serial killer (dont la personnalité est assez bien trouvée et laisse présager une partie enquête assez captivante), le récit s’attache aussi au personnage de Makabi, entre dans les méandres de ses réflexions et revient sur ce sentiment d’injustice à son encontre qu’il endure depuis sa jeunesse. La construction par flashbacks successifs participe à ce tourbillon qui semble emporter Makabi à la fois vers la réussite – avec la victime du tueur – et l’échec – avec ses collègues du centre de formation. Encore un début dont la suite promet d’être intéressante, avec en tous cas, un « héros » assez ordinaire, mais plus complexe que ses congénères.
Makabi, tome 4 - Juke-Box
Scénario Luc Brunschwig et dessin Olivier Neuray
Dupuis, 2007 – Collection Repérages - 56 p. coul. – 12,90 €
[Chronique parue dans l'Ours Polar n°41, mars 2007]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire